samedi 25 janvier 2014

Antarès II : Racer Abbate-Ferrari chez Artcurial

Lors de la très belle vente Artcurial qui s'annonce dans le cadre de Rétromobile, les amateurs de racers d'exceptions vont retrouver au milieu des autos un petit bijou du motonautisme italien.
Texte du catalogue :
"Contrairement à certaines idées reçues, Enzo Ferrari n'était pas opposé à l'engagement de ses moteurs en compétition motonautique, un sport qui avait alors un grand rayonnement international dans les années 1950. C'est ainsi qu'entre 1952 et 1953, pas moins que trois records du monde officiels de vitesse furent battus par des racers équipés de moteurs Ferrari V12. Mais ce n'était pas pour la conquête des records que le pilote helvético-italien Augusto Schapira commanda au chantier Guido Abbate un nouveau racer équipé d'un moteur Ferrari 4 cylindres pour la saison 1954 des courses de championnat sur circuit entre bouées. Ce chantier fut fondé par Guido Abbate en 1946 sur le lac de Côme avec, dès l'origine, une vocation résolument tournée vers la compétition et de nombreux succès. En quelques années, Abbate détenait déjà 8 records du monde dont 2 avec des moteurs Ferrari V12, conquis entre 1951 et 1953, sans compter d'innombrables victoires en circuit.
Antarès II est, à ce jour, l'un des trois seuls racers à moteur Ferrari en existence et le seul équipé d'un moteur à quatre cylindres et n'a eu que quatre propriétaires depuis sa construction.


La coque d'Antarès II
Dès l'après deuxième guerre mondiale et jusqu'au début des années 1970, la compétition motonautique fut dominée par les coques de racer (généralement monoplaces) dites " à trois points ". Cette expression vient de l'architecture de ces bateaux possédant deux larges flotteurs latéraux à l'avant tandis que l'arrière se termine par une partie plus fine portant l'hélice et le gouvernail. Dès que le bateau a atteint sa vitesse de sustentation à la surface de l'eau, la coque ne repose plus que sur trois points, c'est à dire l'extrémité des deux flotteurs latéraux et la pointe de l'hélice à l'arrière. On comprend que cette forme est destinée à réduire au maximum le contact et la friction de l'eau sur la coque, permettant ainsi d'atteindre les plus hautes vitesses.
Les formes d'Antarès II sont originales pour un racer italien car fortement inspirées par les lignes des racers américains du début des années 1950 tels que les Lauterbach qui dominaient la compétition aux Etats-Unis. A l'époque, dans le motonautisme, tout de ce qui venait d'Outre Atlantique était considéré comme supérieur. Carlo Riva lui-même suivit cette tendance à ses débuts en allant chercher ses moteurs en exclusivité chez Chris-Craft dans le Michigan dès 1953. Cette influence américaine se manifeste, entre autres, par un pont à deux niveaux avec des lignes tendues et très marquées contrairement aux bateaux italiens généralement plus arrondis. Sous la carène, le fond des flotteurs est lui aussi à deux niveaux pour favoriser l'arrivée d'air sous la coque et donc la sustentation. Avec ses caractéristiques originales, Antarès II n'a d'équivalent, à son lancement en 1954, que le racer Abbate Laura 1er du grand champion et recordman du monde Mario Verga dans une catégorie de cylindrée plus élevée et dont il n'existe plus qu'une réplique dans un musée.

Le moteur Ferrari d'Antarès II
Le moteur d'origine fut spécialement construit pour le bateau d'Augusto Schapira sous la désignation " Motoscafo Tipo 700 " avec le matricule 0430 et passé au banc à Maranello le 14 avril 1954. Ce 4 cylindres Ferrari avait une cylindrée de 2,8 litres pour correspondre à la catégorie internationale " M " des racers à coque trois points.
Le dossier Ferrari d'origine indique que ce moteur fut monté à partir d'un bloc de 735. Sa puissance au banc était de 223 ch. à 6000 t/mn. On sait que pendant la saison 1954, la Scuderia Ferrari ne cessa d'utiliser tour à tour son modèle 500 F2 spécialement adapté à la F1, puis la 553 de 2,5 litres construite pour ce championnat et jusqu'à la 625 F1, afin de contrer l'offensive de Mercedes. C'est ainsi qu'on put voir, lors de certaines courses, l'apparition de voitures hybridées entre la 553, la 625 et même la 735 avec des pilotes comme Froilan Gonzalès, Nino Farina, Alberto Ascari et Mike Hawthorn. Adapté de la F2 à la F1 pour la saison 1954, le même type de moteur Lampredi fut monté également dans les monoplaces 625 F1 et 555 F1 Super Squalo (1955-1956).

Carrière sportive du bateau
Augusto Schapira débute sa saison 1954 au volant de son racer Abbate le 20 juin sur le circuit de l'Idroscalo de Milan lors des essais du Trofeo Campari. La presse salue l'entrée en scène de ce nouveau concurrent, le nom Ferrari retenant bien évidemment l'attention des observateurs qui remarquent ce moteur 3 litres à la cylindrée réduite pour entrer dans la catégorie des 2,8 litres. Pendant la course très disputée, Schapira doit abandonner en raison d'une écope de refroidissement d'eau cassée.
Une semaine plus tard, les ténors de la classe des 2,8 litres, la catégorie reine à l'époque, se retrouvent à Turin. Ils ont pour nom Ezio Selva, Oscar Scarpa, Liborio Guidotti et Augusto Schapira. Son Antarès II termine à la troisième place, un bel exploit quand on considère la valeur et la longue expérience de ses opposants.
Le 2 août 1954 a lieu la grande épreuve de Stresa sur le lac Majeur. Schapira reste longtemps en tête, n'étant finalement dépassé que par Selva vers la fin. Le 12 septembre, le Championnat d'Europe se déroule à Campione d'Italia. Après une course mouvementée, Schapira termine une fois de plus à la troisième place, un exploit pour ce gentleman driver derrière deux grands professionnels.
Au début de la saison 1955, la catégorie " M " des 2800 cc fut transformée en catégorie 2,5 litres d'un poids de 500 kg. Schapira continuera à participer à quelques compétitions dont le Grand Prix d'Italie mais seulement admis dans la catégorie de cylindrée supérieure avec donc moins de chances de succès. On ne trouve plus trace des participations du racer à moteur Ferrari de Schapira après la saison 1955. Cet industriel, très pris par ses affaires industrielles en pleine expansion, se retira de la compétition. On notera que Schapira s'adressa au chantier de Guido Abbate avec l'intention de pouvoir monter, dans le même bateau, soit son 4 cylindres Ferrari soit un V12 Colombo 166MM de 2 litres. Ce montage d'un V12 dans Antarès II n'est cependant pas avéré. En revanche, la fiche de suivi du moteur chez Ferrari indique une révision commandée par Schapira et exécutée à Maranello le 10 mars 1956. 

Après la compétition
près 1956, la bateau fut remisé et conservé par son propriétaire, industriel du textile installé à Varèse, non loin du lac Majeur. Au début des années 1970, il le vendit à un collectionneur italien d'automobiles, passionné de Ferrari. A l'époque, aucun amateur ne s'intéressait au passé des bateaux de course des années 1950 mais seulement à leurs moteurs prestigieux. De nombreuses coques ayant connu la gloire furent dépouillées de leurs moteurs afin de permettre la restauration de voitures de course telles que Maserati, Alfa Romeo et Ferrari. C'est ainsi que le moteur Tipo 700 d'Antares II quitta l'Italie, fit un passage par la France avant de partir en Angleterre. Il est probable qu'une Ferrari de sport ou monoplace du milieu des années 1950 ait été équipée de ce moteur.
Une quinzaine d'années plus tard, dans les années 1990, alors que la restauration des bateaux de compétition entra dans une phase active chez plusieurs passionnés d'automobile, le propriétaire d'Antarès II et fin connaisseur de l'histoire de Ferrari se décida à remettre un moteur dans sa coque. Il trouva dans le célèbre atelier Sport Auto de Diena & Silingardi à Modène un rare moteur de 553 F1 correspondant le mieux aux caractéristiques du moteur d'origine. Le moteur Ferrari qui équipe Antares II depuis plusieurs décennies est un Tipo 106 aux caractéristiques suivantes :

Tipo 106
Concepteur : Aurelio Lampredi, 4 cylindres en ligne, double allumage, 2 magnétos Magneti Marelli,
2498 cm3, 260 ch. à 7200 t/mn, 2 carburateurs horizontaux double corps Weber 58 DCOA3.
Ce type de moteur fut mis au point pour la saison 1954 à destination de la monoplace 553 F1 Squalo ayant pour origine celui de la monoplace 553 F2 de 2 litres et 180 ch. (1953-1954) On notera que le montage de deux double carburateurs Weber 58 DCOA3 n'était pas généralement utilisé sur les monoplaces qui étaient plutôt équipées de Weber 50 DCOA3 mais ne fut monté, à l'époque, apparemment que sur la 750 Monza de 3 litres et 250 ch.

Restauration
Dans ces même années 1990, la coque fut restaurée au chantier de Giancarlo Dalo à Côme. Cet expert de la restauration des racers fut, pendant de nombreuses années, contremaître au chantier d'Angelo Molinari qui produisait, au début des années 1960, parmi les coques les plus innovantes qui dominèrent les épreuves de l'époque. Dûment restauré, Antarès II entra ensuite dans une importante collection française d'automobile, dispersée il y a quelques années dans le cadre d'une succession. Le racer à moteur Ferrari F1 fut alors acquis par un passionné de la marque basé dans le sud de la France.
On notera qu'aucun des deux propriétaires successifs après que le bateau ait retrouvé une mécanique digne de lui ne touchèrent à quoi que ce soit pouvant affecter l'avenir de cette pièce unique. Ce fut une excellente décision car l'intervention du restaurateur dans les années 1990 avait été volontairement limitée pour altérer le moins possible l'authenticité de l'objet. On leur en sait gré aujourd'hui car cela a permis de préserver un ensemble avec de très nombreux éléments d'origine, non seulement dans la structure, les ponts et les carénages en aluminium typiques de l'époque mais jusque dans le cockpit de monoplace dont les couleurs, les odeurs, le volant et la sellerie sont une invitation à l'embarquement immédiat."

Vente du 7 février à Rétromobile
www.artcurial.com

lundi 20 janvier 2014

Lister is back !

Photo constructeur
Les anglais sont formidables ! La Lister Motor Compagny à Cambridge se lance dans la production d’une voiture de… 1954 !
par Igor Biétry
Suite à l'annonce du récent rachat de la Lister Motor Company en mai 2013, la société vient de sortir sa nouvelle brochure à l’occasion du 60e anniversaire de la Lister Jaguar.
Lister se lance effectivement dans le pari fou de ressortir la Lister identique à celle que la firme de Cambridge produisait dans les années 50.
Avec un carnet de commande déjà bien rempli la marque sort sa première brochure de vente depuis 25 ans. L'intérêt pour la marque Lister n'a jamais été aussi élevé et certaines voitures d’époque approchent maintenant les 2.000.000 millions de dollars.
Les nouvelles voitures (« continuation cars » comme disent les anglophones) réalisées dans une toute nouvelle usine sont approuvées par la FIA et disposeront de papiers conforment à l’Annexe K pour leur permettre de courir en historique avec des voitures « authentique ».
La société Lister Motor a également annoncé son intention de construire la « Knobbly » en version route en plus de la version course. La première est au prix de £ 259,000 HT et £ 249,000 HT pour la “race”.
Lawrence Whittaker , directeur général de Lister , déclare : « 2014 est une année très spéciale pour nous, qui célèbre les 60 ans de la première voiture réalisée par Brian Lister. Aujourd'hui, nous continuons à construire ces voitures à la main à Cambridge et utilisons de nombreuses méthodes traditionnelles qui ont été utilisés en 1954. Nous avons même deux ingénieurs de l’époque à nos côtés. C'est fantastique de penser que Lister a une histoire de 60 ans en tant que constructeur automobile totalement britannique, et que la marque a de nouveau un avenir devant elle. »
Les premières voitures quitteront l'usine en Avril 2014.
Lister espère même parrainer des courses historiques en 2015 !

* 2013 Vente RM à Monterey USA : Lister Jaguar Knobbly 1958 vendue : $1.9M.
http://www.listercars.com/lister/files/lister-brochure.pdf

mercredi 15 janvier 2014

Classic Days à Magny-Cours 2014 : Foncez !


Si 2013 fut l’année de tous les records, 2014 est forcément l’année de tous les défis : proposer un contenu au moins aussi riche et divertissant que l’an passé, obtenir plus encore de fréquentation aussi bien au niveau des inscrits que des spectateurs, susciter autant d’enthousiasme… Et aux vues du succès remporté par la précédente édition, l’entreprise n’est pas des moindres.
Qu’à cela ne tienne, l’organisation des Classic Days aime les défis et a concocté une 7ème édition au programme encore plus animé ! Sessions de roulage sur piste, parade, rallye touristique, clubs, village marchand et convivialité seront toujours le ciment de la manifestation qui proposera également de nombreuses nouvelles animations capitalisant sur les réussites de l’an passé. Spécialistes ou profanes, petits ou grands, tous y trouveront forcément leur bonheur ! Les commentaires seront assurés par le tandem Philippe Varleine et Igor Biétry qui se sont littéralement trouvés l'an passé ! "C'est un pur bonheur de présenter cette manifestation de très haut niveau en compagnie de Philippe. On s'amuse comme des fous !" avoue Igor Biétry

Jean-Pierre Beltoise à l’honneur
Il est des personnalités illustres dont le nom restera à jamais gravé dans l’histoire des sports mécaniques français. Pilote courageux aux multiples facettes s’étant illustré dans de nombreuses disciplines, notamment sur le circuit de Magny-Cours, Jean-Pierre Beltoise nous fera l’honneur d’être présent aux Classic Days. Séances de dédicaces, discussion publique et séances photos, donneront l’opportunité aux passionnés d’être proches et d’échanger avec ce grand monsieur deux jours durant.

50 ans d’un mythe : la Ford Mustang
La Ford Mustang souffle en 2014 ses cinquantes bougies. Pour fêter l’anniversaire de ce modèle mythique né outre-Atlantique au début des années 60, un espace lui sera dédié et une concentration exceptionnelle de véhicules est attendue grâce au soutien des clubs.

30 ans de la GT française : Venturi
Les Classic Days célèbreront aussi les 30 ans de Venturi. La célèbre marque créatrice de la première définition française de la GT se verra mise en avant grâce à la mobilisation du club Venturi.

La Parade Autosur Classic pour la bonne cause
Moment fort des Classic Days, la grande parade dominicale allie depuis 2013 plaisir et altruisme et pour cause : 10 € par voiture participante seront reversés à l’ICM (Institut du Cerveau et la Moelle épinière).
Inutile donc de chercher la motivation pour battre le record de 577 voitures en piste !

Les Clubs s’illustrent en Bande Dessinée
Après le thème du cinéma, c’est autour de la BD que concourront tous les clubs qui le souhaitent. Le principe est simple : chaque club met en avant une voiture tirée d’une bande dessinée et la met en scène durant les Classic Days. Un jury « haut en couleur » déterminera un podium qui sera primé. Créativité et originalité seront récompensées, l’occasion pour certain de retrouver leur âme d’enfant.

La tête dans les nuages avec le Temps des Hélices de la Ferté Alais
Les Classic Days prennent de la hauteur grâce à l’Amicale Jean Baptiste Salis. Exposition d’avions anciens et voltige sont désormais au programme pour offrir le plein de sensa
tions et de souvenirs tout au long du week-end !

Les enfants d’abord !
C’est devenu une coutume aux Classic Days : les enfants sont rois ! Les activités foisonnent, nos chers petits ne sauront plus où donner de la tête :
- le Classic Car Toon : une voiture ancienne et des pots de peinture à la disposition des enfants… Leur talent créatif fait le reste… l’Estafette de 2013 s’en souvient encore !
- les Ferrari P4 de l’ACO seront toujours présentes pour initier les plus jeunes à la conduite
- Mais aussi beaucoup d’autres activités : jeux gonflables, maquillages, sculptures de ballon, jeux géants en bois…

Le Village Avant-Guerre
Flâner au milieu des plus belles mécaniques du début du siècle dernier dans une ambiance conviviale unique, tel est le concept du village Avant-Guerre ! Cette année encore, une structure sera montée au sein du site et permettra à tous d’être au plus près de ces monstres sacrés. Le week-end sera également rythmé par de nombreuses autres animations pour le plus grand plaisir de tous : un studio photo vous proposera d’être immortalisé aux côtés de votre belle (ancienne) dans un cadre original, un jeu concours géant ouvert à tous sera organisé sur le site mais aussi beaucoup d’autres surprises…
Un cadre mythique, des animations et activités pour tous, de la passion, une ambiance unique…
La meilleure résolution à prendre pour 2014 est de se rendre aux Classic Days !
Rendez-vous les 3 et 4 mai prochains !
Pour tout voir et tout savoir des Classic Days : www.classic-days.fr

lundi 13 janvier 2014

Coupes de Printemps 2014 : le plateau s'annonce magique !



Porsche 917K - 013  - 1000 KM de Paris (photo DR)


La 6e édition des Coupes de Printemps se déroulera sur le circuit de Linas-Montlhéry le samedi 22 mars 2014. Ce rendez-vous est organisé par le tandem Flavien et Vanessa Marcais avec la complicité de Paris auto event, Motul, Chapal, TEA Finaxy et Max-Evénements. Comme lors des précédentes éditions ces Coupes de Printemps accueilleront quelques beaux spécimens de voitures des années 20 aux début des années 70.

Parmi celles qui sont particulièrement attendues, Flavien Marcais nous annonce la venue de l'extraordinaire Porsche 917 K (châssis 013, utilisé par Steve McQueen pour le film Le Mans en 1970, voiture de pointe du Team JW Automotive "Gulf" pour la saison 1971, qui remporta les 24 Heures de Daytona, les 1000 km de Monza et les 1000 km de Zeltweg pilotée par Pedro Rodriguez, avant d'enlever les 1000 kilomètres de Paris 1971 à Montlhéry en fin de saison, pilotée par à cette occasion par Bell et Van Lennep) rien que ça !

Autre invitée, tout à fait exceptionnelle, l'Alpine A441 C pilotée en Championnat du Monde d'endurance et aux 24 Heures du Mans 1975 par MME Marie-Claude Beaumont et Lella Lombardi.




Alpine A441 C - Marie Claude Beaumont et Lella Lombardi (photo DR)
Il reste 3 exemplaires de l’Alpine A441 sur les 4 autos fabriquées à l'époque. Le châssis 3 est la seule version C et aussi le seul à posséder un tel palmarès, qui inclut Le Mans et une victoire en catégorie 2 litres enlevée par les "filles" aux 1000 km de Monza 1975. Cette A441 C n'a pas été vue depuis 1979 et fera son grand retour sur les circuits à l'occasion des Coupes de Printemps 2014, après 5 ans de restauration 
Outre ces deux « monstres sacrés », le parking des équipages est concentré sur le paddock (P3) et accueillera une centaine de voitures. Attention pas du tout venant ! Les Bugatti Grand Prix, Gordini et autres Delage 1500 y côtoient GT40 et autres Porsche 910, Mercedes 300 SL mais aussi des belles Austin-Healey, Porsche 356 et 911 pré 70 et autre Aston, MG ou Alfa-Romeo des belles années. D’autre part, un parking proche du paddock est réservé aux spectateurs qui se déplaceront en véhicules de collection ou d'exception. Le paddock et le balcon, qui surplombent les stands, sont ouverts à tous.
Si vous souhaitez être de la fête et participer aux séances de roulages de 30 mn, il vous en coutera 500 Euros par voiture pour 2 pilotes et un total de 6 billets d'entrée. N’oubliez pas votre casque !
Les spectateurs retrouveront les billets à la vente sur France billet. Notez que l’entrée est gratuite pour les moins de 12 ans.

Je sais pas vous, mais moi j’y serai et avec le micro

Igor Biétry

www.coupesdeprintemps.com

Voilà pourquoi nous volons !

Cette vidéo nous a été envoyée par l'adorable Christine Seurin, qu'elle en soit vivement remerciée !

mercredi 8 janvier 2014

"J'ai rencontré Arlette Schlumpf !"

ARTICLE PUBLIÉ DANS LVA n° 917 du 16 décembre 1999

Photo I. Biétry
Propos recueillis part Igor Biétry redacteur adjoint à la Vie de l’Auto.

Pour la première fois depuis plus de vingt ans, madame Arlette Schlumpf, veuve de Fritz Schlumpf, a accepté de rencontrer un journaliste. Cette première prise de contact s'est déroulée en Alsace !
Après plusieurs mois de démarches infructueuses et fin de non recevoir de la part d'un des avocats de madame Schlumpf, c'est sur le point de renoncer que le hasard m'a permis de rencontrer Lionel Patenostre, confident d'Arlette Schlumpf : «Vous voulez rencontrer Arlette ? Je vais essayer d'arranger un rendez-vous. Attention, ce ne sera pas facile, madame Schlumpf ne porte pas les journalistes dans son cœur et je ne peux rien garantir». Un mois plus tard, je reçois un coup de fil : «C'est OK, madame Schlumpf est d'accord pour vous recevoir, elle lit LVA et a vu votre article concernant le déménagement des voitures de Malmerspach...».

Qu'est-ce que je fais ? Je monte sur mon bureau pour danser la bourrée ou je chante à tue-tête "C'est la fête !"... J'ai failli faire les deux !
interview Arlette Schlumpf
photo DR ©
C'est au cœur des vignobles qui bordent la fameuse côte de Turckheim-Trois Epis que madame Schlumpf nous reçoit dans la villa Schlumpf. La rencontre se déroule chez elle, en présence de trois conseillers afin d'éviter tout propos qui pourrait prêter à polémique. Madame Schlumpf nous fait patienter quelques instants... Dans le jardin, on retrouve des lampadaires déjà vus ailleurs.

«Bonjour monsieur, ça me fait très plaisir de vous recevoir !»

Mon hôte est maquillée comme une reine, habillée de façon très moderne et porte non sans charme mille et un bijoux fantaisie. Arlette est un personnage, beaucoup de femmes rêveraient d'être aussi bien préservées du temps. Ceci n'engage que moi, mais je trouve qu'elle a quelque chose de Brigitte Bardot.

Dans l'entrée, une Bugatti Type 52, dans chaque pièce une autre voiture. Non pas à pédales mais un ancêtre par-ci, une Bébé Peugeot par-là, une Piccolo du début du siècle en bas, le décor de la villa est constitué de mille et un éléments de voiture ancienne. Fritz Schlumpf est encore là, ça ne fait aucun doute !

- Merci de nous accueillir
Vous savez, pour moi c'est très difficile de parler avec un journaliste. Vous ne pouvez pas imaginer ce que certains ont pu écrire. Nos propos ont été bafoués, déformés, c'était systématique. Ils nous ont traînés dans la boue, alors c'est vrai qu'aujourd'hui je voudrais que ce soit une nouvelle prise de contact, si tout se passe bien nous pourrons nous revoir. J'ai beaucoup de choses à dire vous savez et je ne veux plus que les propos des Schlumpf soient déformés.

J'ai bien compris que cet entretien est aussi un test pour moi.

- Vous avez connu toutes les plus belles voitures qui aient été construites, laquelle préférez-vous ?
Ma voiture préférée c'était la 300 SL. Parce qu'elle était superbe, ses portes papillon et la façon dont mon mari savait la faire ronronner. Fritz était un bon conducteur, il a couru en courses de côte et a gagné beaucoup d'épreuves dont je garde précieusement les trophées. C'était un fou de mécanique, un vrai passionné, il n'était pas rare qu'il assiste à des courses, pour le plaisir. Je me souviens d'une anecdote marrante avec cette Mercedes... Mon mari avait obtenu l'autorisation de tourner sur la piste de l'aéroport de Strasbourg. Le chef de la tour de contrôle lui avait précisé qu'il lui enverrait une fusée au cas où un avion arriverait. Moi, j'étais dans la tour également et en voyant mon mari tourner de plus en plus vite j'ai pris peur. J'ai donc demandé au chef de la tour d'arrêter mon mari, ce qu'il fit en envoyant la fusée. Fritz s'arrêta et monta jusqu'à la tour. Il ne comprenait pas pourquoi on lui avait demandé de s'arrêter alors qu'il n'y avait pas d'avion ! — «Non, c'est moi qui ai demandé que vous vous arrêtiez, j'ai eu peur». Il m'a sourit et a dit : «Ah les femmes !» Il ne m'en a jamais tenu rigueur...

Nous vivions intensément, j'ai appris à aimer les sensations fortes, la vitesse, alors j'étais ravie avec cet homme. J'ai un si profond respect pour lui, il m'a fait vivre des choses très fortes. Même l'affaire Schlumpf, croyez-moi ce fut une sacrée source d'émotions fortes, les événements n'ont pas été simples à vivre...

- On a tout lu, tout entendu sur votre mari, mais qui était-il vraiment ?
Mon mari était une très forte personnalité. Il avait son caractère certes, comme tous les hommes. Il était très droit et ne mentait jamais. C'est moi qui le dit, j'ai vécu avec lui, il ne disait jamais un mensonge. Il avait une allure très digne, il était réservé et il fallait qu'il apprenne à connaître les gens avant de se livrer. C'est sans doute pour cela que les personnes qui ne le connaissaient pas le trouvaient hautain. Il faut savoir que Fritz était un gentleman, il avait une très bonne éducation. C'était un homme très profond je vous assure et il était recherché pour son caractère. On a donné une très mauvaise image de Fritz Schlumpf mais je crois sincèrement qu'il avait quelque chose d'exceptionnel et un véritable génie créateur. Beaucoup de gens l'appréciaient et quand il m'arrive de rencontrer des anciens employés de mon mari, c'est toujours avec une très grande courtoisie qu'ils se comportent avec moi. Certains me plaignaient même en me disant qu'ils ne comprenaient pas pourquoi il y avait eu un tel acharnement sur notre famille.

- Quelles étaient les relations que vous lui connaissiez avec ses employés ?
Il était parfois dur certes, mais sachez qu'il ne se faisait pas de cadeaux non plus. Il avait beaucoup de responsabilités, il se levait tous les matins à 4 h, allait à Malmerspach, Mulhouse, dirigeait ses entreprises. Il supportait beaucoup de stress. Heureusement, il était très épaulé par Hans son frère, beaucoup plus calme et tous les deux formaient un très bon tandem. Mon mari disait de son frère : «C'est mon aîné, c'est mon second dans les affaires, et quel brillant second».

- Vous accompagniez régulièrement votre mari lorsqu'il allait dénicher une nouvelle voiture, avez-vous une anecdote marquante à ce sujet ?
Je me souviens notamment de la fois où nous avons été chercher la Voisin C28. Elle appartenait à un couple de personnes âgées qui habitaient à Villefranche-sur-Mer, une superbe maison. Ils avaient écrit à mon mari qu'ils aimeraient le voir. Nous avons pris quelques jours de vacances et nous sommes partis pour rencontrer ces personnes. Ils étaient charmants. Au moment de la négociation, je me souviens que le monsieur a dit à mon mari qu'il ne voulait la vendre qu'à lui ! Au fur et à mesure de la conversation, ils sont devenus très tristes. Alors mon mari leur a dit : «Ecoutez, l'affaire n'est pas faite, si cela vous coûte trop de la vendre gardez-la, ce n'est pas un problème pour moi». Alors la dame s'est mise à pleurer et a dit à mon mari : «A vous monsieur Schlumpf, on ne devrait pas la vendre cette voiture... on devrait vous la donner. Nous sommes tellement heureux que ce soit chez vous qu'elle aille cette voiture».

A l'image de ce couple de Villefranche, beaucoup de gens ne voulaient vendre leur voiture qu'à mon mari. Il faut dire que c'était un vrai passionné. En plus il était viscéralement collectionneur. Quand il était plus jeune, c'était les papillons, les soldats de plomb puis les timbres poste. Il aimait les belles choses du passé, il adorait les motos aussi. Alors, quand il a été à l'apogée de sa carrière, en tant que Pdg des usines de Malmerspach, il n'avait que 32 ans, il s'est mis à collectionner les voitures. Il aurait très bien pu collectionner d'autres choses, peut-être d'ailleurs que cela lui aurait coûté moins d'ennuis, mais que voulez-vous, sa passion c'était la belle automobile.

- Quelle fut la première voiture que vous lui ayez connue ?
Moi la première voiture de collection que j'ai vue de lui, c'était une Buick noire avec les pneus à flancs blancs. Je me souviens aussi que nous sortions avec une Bugatti carrossée. Elle était jaune et noire.

- Un Type 57 ?
Oui c'est ça !

- Ces voitures font aujourd'hui partie de la collection "mulhousienne", que pensez-vous du remaniement en cours ?

Je ne veux pas faire de déclaration à ce sujet. La seule chose que je suis en mesure de vous dire: Premièrement, la cour d'appel de Paris a imposé un certain nombre d'obligations qui sont actuellement violées, de plus on transforme complètement le musée et on porte atteinte à l'image que Fritz et Hans Schlumpf avaient donnée au musée, transformant la conception et le souvenir qu'ils en avaient laissé. Je fais toutes réserves sur ces violations ainsi que mes conseils.

Je crois que si mon mari avait eu à l'époque un homme de droit à ses côtés comme celui que j'ai aujourd'hui, les choses n'auraient pas pris la tournure qu'elles ont prise. Je ne pense pas que nous aurions été spoliés comme nous l'avons été.

- Dorénavant, vous avez envie de dire un certain nombre de choses...
J'ai un profond respect pour mon mari. Bien sûr il n'était pas parfait, il avait lui aussi des défauts, je ne veux en faire ni un martyr, ni un mythe, mais je voudrais que l'on cesse de bafouer sa mémoire et que l'on n'oublie pas que si la collection Schlumpf est à Mulhouse c'est uniquement parce que lui avait choisi cette ville dans la mesure où il voulait rendre hommage à sa mère Jeanne qui était mulhousienne. Ce que vos lecteurs ne savent pas forcément, c'est que mon mari avait reçu des propositions mirobolantes d'un peu partout dans le monde pour y établir sa collection. Lui a tenu à ce qu'elle soit présentée à Mulhouse et c'est pour cela qu'aujourd'hui je voudrais qu'on y respecte l'œuvre de mon mari, sa mémoire et sa collection.

- Et les voitures de Malmerspach ?
Ce sont pour moi les voitures de l'an 2000 ! J'ai reçu plus d'une cinquantaine de propositions depuis le monde entier : Etats-Unis, Suisse, Allemagne et la France aussi bien sûr. Contrairement à ce que les journalistes ont annoncé, les voitures ne sont pas parties à l'étranger, elles sont toujours en France et je compte me donner un peu de temps pour réfléchir sur leur devenir. Vous savez mon mari a fini par me donner aussi le virus de la voiture ancienne ; d'ailleurs je lis régulièrement La Vie de l'Auto.

- Vous avez créé une association ?
Tout à fait, il s'agit de l'Association Fondation collection Schlumpf. Le but de cette association est de perpétuer la mémoire de Fritz Schlumpf et de défendre son œuvre. Là aussi, les choses vont se préciser prochainement avec notamment un site Internet sur lequel les collectionneurs du monde entier pourront communiquer avec moi et me faire part de leur soutien.

Pour conclure, je voudrais juste dire que si c'était à refaire, je le referais sans hésitation. Je suis très fière de cet homme. Je lutterai jusqu'au bout pour que l'on respecte sa mémoire et son génie créateur. Vous savez malgré tout, je n'ai d'animosité envers personne, moi, j'aime les choses simples de la vie, mon mari aussi d'ailleurs. Il faut savoir que lorsque nous étions à Malmerspach, Fritz avait dans son parc près de 70 chevreuils et des cerfs circa qui venaient lui manger dans la main. C'était un de ces grands bonheurs, ils ont disparus de façon très malheureuse.

- Merci madame Schlumpf de nous avoir accueillis chez vous.
Je suis ravie, c'est la première fois que j'accepte de m'entretenir avec un journaliste, j'espère que vous reviendrez prochainement. Il faut seulement me laisser un peu de temps, ce n'est pas facile pour moi de me livrer de but en blanc. Mais pour les lecteurs de La Vie de l'Auto, j'ai encore de belles histoires d'automobiles à raconter...

Mme SCHLUMPF est décédée vendredi soir 16 mai 2008 à l’hôpital de Colmar, à l'âge de 76 ans.

lundi 23 décembre 2013

Le bois à fait l'aviation !

LIVRE
Bois d’aviation
Sans le bois, l’aviation n’aurait jamais décollé
de Jean-Marie BALLU



Le peuplier, le spruce, le frêne, l’hickory ou le rotin ont tous en commun d’avoir servi dans la construction aéronautique. L’histoire de l’aviation doit au bois son envol et pendant près d’un siècle, son épanouissement. Jean-Marie Ballu, agronome et ingénieur général des Ponts des Eaux et des Forêts, fit suffisamment longtemps carrière à l’Office National des Forêts pour savoir de quoi il parle quand il aborde le ce sujet massif. Pour notre grand bonheur après de précieux ouvrages sur le “Bois de marine” et sur le “Bois de musique”, il aborde dans un magnifique opus le “Bois d’aviation”.
Préfacé par Catherine Maunoury, directrice du Musée de l’air et de l’Espace, le dernier « Ballu » fait la part belle aux balbutiements de l’aviation avec force iconographie et détails. On se souvient, quand nous étions gosses, que nous rêvions de nous soustraire à l’apesanteur et que les graines de frênes prestement lancés nous permettaient le temps de leurs souples auto girations, de devenir de fabuleux pilotes d’hélicoptères…
Matériau facile à travailler, léger, souple, résistant et largement disponible, le bois est naturellement devenu le premier matériau de structure puis de revêtement, avec le bois moulé ou les fines couches de contreplaqué. Les premiers constructeurs d’avions, souvent des marins, s’entourèrent de menuisiers. Les dentelles de bois, toile et fils de fer, se sont mises à voler, non sans quelques « cheval de bois » d’ailleurs !
On retrouve évidemment les ballons et dirigeables qui furent les premiers à faire appel au bois mais aussi les ancêtres planeurs, hélicoptères, ailes volantes et autres avions, même ceux à réactions. Toujours utilisé dans la construction aéronautique légère, l’apport du bois à la conquête de l’air, c'est grâce à ce livre un voyage allant de la forêt à l'atelier d’aviation d’hier et d’aujourd’hui. On se prend à regretter de ne pouvoir profiter des effluves de ce bois travaillé au cœur des ateliers et hangars d’autrefois. En tout cas l’éditeur vit avec son temps et propose des QR code (« flashcode ») dans les pages qui permettent de retrouver des images vidéos à travers des liens internet !
L’aviation retracée à travers le plus noble des matériaux, il fallait le faire, c’est de la marqueterie !
Edition IDF, Institut pour le développement forestier, 47, rue de Chaillot, 75116 Paris.

Format : 24 x 30 cm / 192 pages / quadri / cartonné / prix : 37 € (frais d’envoi : 7 € de 1 ou 2 articles, 9€ de 3 à 9 et 16 € au delà)
ISBN : 9782916525075.
Accessible sur www.foretpriveefrancaise.com

vendredi 29 novembre 2013

Les chasseurs de la Grande Guerre par Jean Bellis et Jean Molveau

  • A l'occasion du Centenaire de la Grand Guerre, Jean Bellis sort un magnifique portfolio sur les avions qui ont marqué le premier conflit mondial. Le journaliste Jean Molveau s'est chargé des textes, qui permettront au grand public de découvrir des avions méconnus. C'est un très joli cadeau de Noël d'autant qu'à 15 euros c'est vraiment une affaire. Pour info, Jean Bellis est aussi l'auteur de Les pionniers de l'Aviation et Ports de France 1860-1920 qui sont dans le même esprit.
  • Les Chasseurs de la Grande Guerre - Aérocollection -
    par Jean Bellis et Jean Molveau - Cépaduès éditions - Prix : 15€ - ISBN : 978-2-36493-088-9

    jeudi 28 novembre 2013

    Comment être un bon motard : Etonnant !

    Les Editions Hugo & cie viennent de sortir un bouquin que je vous recommande :
    "Comment être un bon motard". Pour répondre à cette question étonnante, Lionel Montéard a traduit Mark Lindemann qui donne un aperçu assez vaste de la question. Ce journaliste américain a débuté sa carrière chez Cycle World en 1982. Le garçon a essayer plus de 750 motos durant sa carrière et seule une poignée d'entre-elles ont attenté à sa vie. Il a également travaillé pour de prestigieux magazines comme Motorcyclist ou Garage et Outrider journal.
    Mais revenons à cet ouvrage où 291 chapitres tentent de nous dire tout sur le sujet. Si tant est que l'on puisse apprendre à faire de la moto dans un bouquin, la somme d'informations réunies ici est plutôt bien pensée. Divisés en plusieurs groupes de chapitres, vous saurez tout sur l'équipement, le pilotage et l'entretien des machines. Dans "Comment être un bon motard", Lindemann nous apprend à  : franchir un pont, charger un cochon vivant, utiliser une clé dynamométrique, réparer un carénage et même sortir avec une umbrella girl ! L'esprit est motard, c'est drôle et bien documenté.
    Comment être un bon motard de Mark Lindemann - Editions Hugo&Cie - 18,5 x 19 cm - 300 pages - 24,95 € - ISBN : 9782755613735


    à découvrir également chez Hugo&Cie :
    L'agenda calendrier de bureau : Voiture d'exception, Voiture de légende et Motos de Légende - 14,99 € -106 pages 18x 24 cm



    Une TZ2 et une Disco Volante s'exposent aux Champs !

    En attendant les premières livraisons de l’Alfa Romeo 4C, le nouveau supercar compact
    de la marque, chez Motor village, 2 Rond-point des Champs Elsyées à Paris on présente de glorieuses ainées : une TZ2 de 1965 et un coupé Disco Volante de 1952. Les autos sont issues du Museo Storico Alfa Romeo d’Arese (Milano). C'est jusqu'au 12 janvier 2014.

    jeudi 7 novembre 2013

    Tara : dix ans d’engagements et retour d’expédition arctique



    Le voilier polaire Tara, parti pendant sept mois autour du pôle nord pour l’expédition scientifique Tara Oceans Polar Circle, reviendra en France le 7 décembre prochain (le bateau est actuellement à 300 kms de Québec). Ce retour sera fêté samedi 7 décembre à Lorient, son port d’attache, et dimanche 8 décembre à Paris, au Salon Nautique. L’occasion aussi de revenir sur les engagements de Tara Expéditions qui célèbre ses dix ans cet automne.

    La mission scientifique autour de l'océan Arctique de 25 000 kms, a emprunté les passages du Nord-Est et du Nord-Ouest dans la même saison. Soutenue par agnès b., la Fondation Albert II de Monaco, le CNRS, le CEA, l’EMBL, Lorient Agglomération, la Fondation EDF ainsi que d’autres partenaires privés et publics, cette expédition s’est intéressée à la biodiversité planctonique en Arctique.

    En incluant l’océan Arctique, Tara Oceans Polar Circle parachève ainsi l’ambition de l’expédition Tara Oceans (2009-2012) : récolter du plancton dans tous les océans du monde pour comprendre comment les océans réagissent aux grands changements en cours. En complément, d’autres questions ont été étudiées, comme l’évaluation des taux de mercure présents dans la mer ou encore la concentration de particules de plastique.

    En tout ce sont 55 stations scientifiques qui ont pu être effectuées dans des conditions extrêmes et près de 5 000 précieux échantillons qui ont été récoltés. "Nous avons pu mener à bien l'ensemble de notre mission, au-delà de nos espérances avec une demi-douzaine de stations de prélèvements supplémentaires à celles prévues" explique Eric Karsenti le directeur scientifique de la mission.

    Les analyses des échantillons se poursuivront dans les laboratoires pendant des années mais en 2013, quatre ans après le début de Tara Oceans, huit publications scientifiques ont déjà vu le jour. Ces articles sont encore consacrés à des sujets bien précis. Le programme de recherche Oceanomics prévu sur 7 ans a commencé en mars 2013 avec les milliers d’échantillons récoltés pendant Tara Oceans et Tara Oceans Polar Circle. Données qui seront structurées puis utilisées pour comprendre le fonctionnement de la biodiversité planctonique et de la pompe à carbone océanique ainsi que pour identifier à terme certains composés dans le domaine de la pharmaceutique par exemple. Les premières données ont été mises en ligne à disposition de la communauté scientifique. « C’est sûrement l’un des achèvements le plus important d’une telle expédition, reprend Éric Karsenti. C’est un peu comme une bibliothèque, les chercheurs du monde entier pourront travailler sur les échantillons, sans que nul ne sache ce qu’il en sortira. »

    Durant ces derniers mois en Arctique, Tara Expéditions a également interpelé les décideurs et la société sur les enjeux écologiques les plus urgents en Arctique en publiant notamment un plaidoyer pour l’Arctique.*

    Ce sont aussi près de 10 000 élèves qui ont suivi l'expédition au travers du dispositif "Echos d'escale". Ils ont pu découvrir les grandes questions environnementales qui touchent l'Arctique. Les plus grands prolongeront cette découverte avec l'opération "Du bateau aux labos" qui leur permet d'utiliser des vraies données scientifiques et d'être en contact avec les chercheurs qui exploitent les échantillons récoltés.

    LE PROGRAMME DU RETOUR DE TARA

    - Samedi 7 décembre à Lorient – De 17h30 à 19h : Tara illumine le port de plaisance de Lorient L’arrivée de nuit constituera un final inédit à l’inauguration des illuminations de Noël de la Ville. Eclairage évènementiel du site et des bateaux amarrés aux pontons, fanfare de cuivres, vin chaud,… Tout est mis en œuvre pour organiser un rassemblement populaire et festif à l’occasion du retour et des 10 ans de Tara. La projection de l’ensemble des documentaires réalisés durant ces dix ans dans le cadre d’une Nuit Tara permettra à tous de découvrir les nombreuses facettes des expéditions menées.
     - Dimanche 8 décembre à Paris – De 14h30 à 16h : Toute l’équipe de Tara Oceans Polar Circle et de Tara Expéditions sera au Salon Nautique de Paris sur la scène nautique (Porte de Versailles).

    Le plaidoyer de Tara Expéditions pour l’Arctique : http://oceans.taraexpeditions.org/fr/ni-eldorado-ni-sanctuaire-vers-une-gestion-durable-de-l-arctique.php?id_page=1492

    - L’appel de Paris pour la Haute Mer : http://www.lahautemer.org/

    - Tara à suivre quotidiennement sur iPad : https://itunes.apple.com/WebObjects/MZStore.woa/wa/viewSoftware?id=685875347&mt=8

    mercredi 18 septembre 2013

    Alvis audio Mk5 : le son sans le bruit !

    Dans notre domaine que ce soit pour l'aviation ou le sport auto, nous adorons le son des mécaniques. Pas besoin pour autant de devenir sourd !
    Les Mk 5 est un nouveau bouchon high tech, qui offre à la fois un très grand confort et une atténuation sonore progressive d'un très haut niveau (SNR 32). Ils sont conçus avec des mousses d'étanchéité Comply Tip utilisées par les plus grands fabricants de InEar Monitor.
    La différence par rapport fameux "BAB" de notre service militaire provient de la progressivité de l'atténuation :

    • faible protection dans le calme ( 4dB à 80dB de bruit),
    • atténuation modérée dans les bruits moyens ( 24dB à 100dB),
    • Très forte atténuation dans les bruits élevés ( 39dB à 120 dB),
    • Tous les bruits restent clairs et précis,  mais ils sont comprimés à un niveau confortable et inoffensif.
    • Le Mk5 dispose d'une très forte atténuation et super confort.

    Alvis Mk 5, avantages :

    • Atténuation renforcée sur les fréquences moyennes et aigues : + 6dB et +5dB d'atténuation par rapport au Mk3, soit 4 fois plus de protection.
    • Bonne précision auditive en position ouverte,
    • 2 niveaux d'atténuation ( forte ou très forte) grâce au clapet de fermeture,
    • Filtrage efficace des sons sans les déformer, la parole humaine est comprise,
    • Mise en place très simple et rapide,Excellent maintien dans l'oreille,
    • Super confortable, pour être porté toute la journée,
    • Mousses Comply Tip amovibles et remplaçables.
    • Disponible en 2 tailles. (voir schéma plus bas)
    Son prix : 40 euros.
    www.alvis-audio.com

    mardi 2 juillet 2013

    Les Voiles de Saint Tropez ont 15 ans !!

    Le Rassemblement unique de centaines de voiliers de tous âges et de toutes époques dans le golfe de Saint Tropez s’apprête à célébrer dignement sa quinzième édition. Point d'orgue de la saison, les Voiles mobilisent une attention particulière au sein de la Société Nautique de Saint-Tropez où les équipes du Président André Beaufils enregistrent les demandes d'inscriptions venues de tous les horizons de la planète yachting. Marins, skippers, armateurs accourront une nouvelle fois aux Voiles du 28 septembre au 6 octobre pour prolonger l’été le temps d’une dernière régate, d’une dernière fête dans le cadre unique du petit port Varois.

    Trois cents voiliers sur l’eau pour un défilé « haute couture » réunissant près d’un siècle et demi d’architecture navale et de génie maritime. Les plus beaux bateaux, les plus grands marins, les équipages les plus inattendus qu'unissent l’amour des beaux voiliers – anciens et modernes - et le plaisir de les voir bien menés dans le fairplay et la convivialité. Telle est la vision du Yachting « made in Saint-Tropez », que toute l’équipe de la Société Nautique et ses deux-cents bénévoles, soutenue par ses partenaires fidèles, renouvelle avec passion chaque année depuis 1999.

    La grande fête du yachting !

    Les eaux du golfe de Saint-Tropez vont de nouveau vibrer durant une pleine semaine sous les étraves de bois, d'acier ou de carbone des plus beaux yachts modernes ou classiques au monde. Sur les quais, le public peut s’attendre à croiser les plus grandes stars de la planète voile tout autant que les stars du grand écran, chanteurs, sportifs et autres chefs d’entreprise venus participer, en toute discrétion,  à la clôture de la saison classique.

    On se réjouit du retour des voiliers classiques "stars" des Voiles, chargés d’histoires les plus incroyables comme l'immense sloop bermudien Cambria, les grands cotres auriques Mariquita, Moonbeam, le 15 m J Mariska, les centenaires Marigold et Partridge, les fameux Q boats Jour de Fête et Leonore, les goélettes auriques Sunshine ou Elena, et déjà près d'une centaine de voiliers Classiques rutilants de cuivres et de vernis.

    Dans l'ombre mais brillants de tous leurs feux, les petites unités auriques ou Marconi apportent leur lot d'histoires et de légendes maritimes. Ainsi les Voiles accueilleront-elles deux Runa cette année, le IV, avec son gréement de yawl aurique et le VI, gréé en cotre aurique, nouveau venu sur le circuit ! C'est un passionné danois, Gerhard Ronne qui au début du XXème sicle a lancé ces solides et fins "cruiser" d'une dizaine de mètres. 7 voiliers verront le jour sous sa signature, dont 6 sont toujours en activité et retrouvent peu à peu le chemin des plans d'eau notamment grâce au soutient et à la passion d'Yves Carcelle, Président de Vuitton pendant plus de quinze ans, qui – ayant entièrement restauré Runa IV - a décidé de participer au sauvetage de toute la série.

    A terre, convivialité et amitié


    Si les régates, toujours très disputées tant est grand le prestige de s'imposer aux Voiles, se déroulent aussi dans un esprit de respect des règles amicales du yachting, c'est naturellement une fois à terre que la magie tropézienne s'empare des équipages et des milliers de marins venus de tous les horizons. André Beaufils et ses équipes d'organisation renouvellent cette année le programme tant attendu des habitués, avec le traditionnel concours de boules place des Lices, le défilé plein de fantaisie des équipages, la sardinade à la Ponche, et surtout un village des Voiles toujours plus convivial et accueillant, rendez vous chaque matin des régatiers pour un petit déjeuner ensoleillé, et chaque soir, pour une fête aussi cosmopolite que joyeuse, autour du bar où l'on refait les régates du jour.

    Les J Class à Saint Tropez

    Quatre grands et somptueux J Class Yachts sont d'ores et déjà inscrits à la prochaine édition des Voiles de Saint Tropez. Hanuman, Lionheart, Velsheda et Shamrock V seront à l'automne à la grande fête Tropézienne. La classe J a ses racines dans le plus ancien trophée de sportif du monde moderne, l'America's Cup. Elle a servi à définir les grands voiliers de course construits entre 1930 et 1937 à partir de la Jauge universelle, établie par Nathanael Herreshoff en 1903. Dix bateaux ont été construits selon la J Class entre 1930 et 1937 : six aux États-Unis et quatre au Royaume-Uni. Trois ont survécu, tous conçus par Charles Ernest Nicholson : Shamrock V, Endeavour et Velsheda, dont la particularité est de n'avoir jamais servi de défi à la Coupe de l'America.

    D'autres voiliers ont participé à des courses en Classe J, dont Katoura (William Starling Burgess, 1927), Resolute (Nathanael Herreshoff, 1914), Vanitie (William Gardner, 1914), en tant que lièvres et des 23mR britanniques de la Jauge Internationale convertis à la Jauge Universelle, dont trois ont survécu : Astra, Cambria et Candida. Six J Class naviguent actuellement de par le monde. Une réplique de Ranger en 2004 a accéléré la renaissance de la Classe J. Elle a été suivie par plusieurs répliques et études contemporaines, dont en 2009 JK6 Hanuman par le Néerlandais Gerard Dykstra, une réplique Charles Ernest Nicholson (Endeavour II, 1936) et en 2010, JH1 Lionheart construit par Andre Hoek aux Pays Bas. Avec Velsheda, habitué des Voiles, ce sont donc 4 Class J qui fendront de leur puissance les eaux du golfe.

    Trophée Rolex : l’élégance et la performance honorées

    Chaque année, les Voiles de Saint-Tropez accueillent plus de 4500 marins. Parmi les centaines de voiliers inscrits à ce rendez-vous incontournable de la rentrée, les grands voiliers classiques sont certainement parmi les plus fascinants. Regroupés au sein du Trophée Rolex, leurs régates se tiennent les Mardi 1er, mercredi 2, vendredi 4 et samedi 5 octobre. Afin de remporter la victoire, ces voiliers classiques de plus de 16 mètres doivent faire preuve de la plus grande régularité pour espérer soulever ce Trophée sur lequel des bateaux mythiques ont déjà inscrit leur nom à savoir So Fong en 2006, Agneta en 2007, Rowdy en 2008 et 2009, Ikra en 2010 et Avel  double tenant du titre. Pour sa huitième édition, le Trophée Rolex sera une fois de plus l’un des événements phare des Voiles de Saint-Tropez.

    Rédaction : Denis Van den Brink

    samedi 15 juin 2013

    LH-10 Ellipse : un biplace carbone Français !


    Créé en 2004 par Sébastien Lefebvre, jeune ingénieur alors âgé de 23 ans, cette entreprise basée en Seine-et-Marne, a su en moins de 10 ans s’imposer comme un constructeur aéronautique français à part entière et se positionner dans le secteur de la surveillance aérienne à l’échelle internationale. Son produit phare, le LH-10 Ellipse, un petit avion biplace en carbone, adaptable à de multiples missions, est considéré comme le plus abouti de sa catégorie. Une réponse innovante, écologique et économique aux besoins du marché mondial de l’aviation légère.
    Une recherche d’innovation permanente
    Dès son origine, l’entreprise a basé sa croissance sur une recherche permanente d’innovation. C’est en effet en constatant le vieillissement du parc aérien léger et le manque de projets innovants, tant en termes de design que de performance, que Sébastien Lefebvre a décidé de relever le défi en créant LH Aviation. Grâce aux partenariats développés avec des acteurs majeurs du secteur, comme Thalès-TDA ou EADS-Cassidian qui ont mis au point les systèmes embarqués, LH Aviation est en mesure aujourd’hui de proposer des solutions globales.
    Un avion « full carbone » biplace à moteur à piston, qui se différencie par :
    - sa conception maitrisant les plus récentes technologies de matériaux composites, inspirées de l’Airbus A350,
    - sa capacité multi opérationnelles avec ses nombreux systèmes « plug & play » lui permettant d’être totalement reconfiguré en fonction des besoins,
    - ses caractéristiques écologiques et économiques, offrant le taux de rejet de CO2 le plus bas de sa catégorie et une consommation des plus économiques ne dépassant pas les 9L/heure de SP 98 en croisière « éco ».
    "Alors que nos concurrents les moins chers sont à plus de 350 euros de l’heure de vol, nous sommes à moins de 100 euros », explique Sébastien Lefebvre. Une offre très concurrentielle, d’autant que l’appareil « n’émet que 49 décibels, et ne rejette en vol que 104 grammes de CO2 par kilomètre, l’équivalent d’une Smart ", ajoute le fondateur de LH Avation
    Un produit qui arrive à point pour renouveler l’offre du marché de l’aviation légère en plein expansion.
    Une production 100 % « made in France »

    Conçu et fabriqué en Seine-et-Marne, dans les ateliers de Melun-Villaroche, Le LH-10 Ellipse est le fruit d’un savoir-faire capitalisé depuis 10 ans par les équipes de LH Aviation, qui intègrent totalement la chaine aéronautique, de la conception d’avions à l’intégration de systèmes embarqués, en passant par la fabrication en matériaux composites, la formation et le service après-vente opérationnel.
    LH Aviation, a achevé fin 2012 l’industrialisation de sa chaine de production et organise actuellement la montée en charge de sa production. Elle axe l’ensemble de ses efforts commerciaux à l’export, et recrutera encore sur l’année 2013 une trentaine de collaborateurs, ingénieurs, mécaniciens et techniciens.

    dimanche 9 juin 2013

    Balade du Val d'Eyre : le 8 septembre !

    Une date à ne pas manquer : le  dimanche 8 septembre
    Retenez dès maintenant votre dimanche 8 septembre 2013. Comme les années précédentes, le comité des fêtes de la ville de Le Barp organise un rassemblement de véhicules anciens. Plus de 200 véhicules sont attendus pour cette balade.

    Une balade de 70 kilomètres
    Cette année le concept évolue et nous allons traverser les différentes communes de la Communauté de Communes du Val de l'Eyre. Cette balade est une boucle d'environ 70 kilomètres où l'ensemble des véhicules sera divisé en plusieurs groupes et des arrêts festifs sont prévus dans chacun des villages conférant à la balade une convivialité certaine.

    Un repas de qualité et une journée conviviale
    La balade se terminera à son point de départ, Le Barp où le comité des fêtes servira un repas de qualité (potage, entrée, plat, fromage, dessert, café compris) au prix de 15 euros. Limité à 400 couverts, la réservation est obligatoire. L'après midi sera consacré à une exposition des véhicules et à diverses animations.

    Renseignements et inscriptions
    Les renseignements et la fiche d'inscription (jointe à ce message) de ce rassemblement sont sur le site internet créé pour l'occasion : http://baladeduvaldeleyre.fr

    Date limite des inscriptions : 1er septembre 2013
    Inscription : 6 euros par véhicule (petit déjeuner et pochette souvenir)
    Repas adultes : 15 euros
    repas enfant (-12 ans) : 10 euros
    (les inscription ne seront validées qu'accompagnées de leur règlement.

    Bien cordialement, en espérant vous compter parmi nous le 8 septembre.

    Pour le comité de fêtes :
    Manu Fernandez (05 56 88 26 05), Patrice Gaston (05 56 88 41 04),  Dominique LEBEAUX (05 56 88 37 85), Fabio Guenon.

    PS : Deux dépanneuses sont prévues pour ramener les véhicules au point de départ en cas de panne (sans assistance mécanique).

    vendredi 24 mai 2013

    Afterwork sur l'autodrome de Linas-Montlhéry


    Voilà une nouvelle idée forte de Paris auto events. Créer sur l'anneau essonnien un rendez-vous informel le vendredi soir après le boulot ! C'est donc le vendredi 31 mai que sera donné le feu vert à ce nouveau rendez-vous. Ainsi de 16h30 à 21h vous pourrez vous retrouver sur le circuit avec votre ancienne, votre supercars ou youngtimer.
    L’idée est donc de proposer la première rencontre informelle ouverte aussi bien aux autos qu’aux motos de collection, sport et prestige devant les stands. Pour cette première les propriétaires d’Alpine seront reçu gratuitement dans un espace dédié. Pour les autres il faudra compter 10 €
    Vous pourrez solliciter le photographe professionnel de l'organisation qui vous proposera une photo originale de votre véhicule, imprimée sur place.

    www.lafterworkautodrome.blogspot.fr/


    dimanche 31 mars 2013

    Athis-Mons : Terre de honte pour l'Aviation française !

    Deux Mirage IIIB ont été victimes "d’évacuation" par la Mairie d'Athis Mons...
    © Musée Delta - via Aerobuzz

    Le terrain sur lequel sont stockés une partie des appareils de l’association est devenu propriété d'Aéroports de (ADP) depuis le 1er janvier. Pas de chance pour 4 d'entre eux, l'autre partie du terrain est voué à accueillir le terminal du nouveau tramway reliant Villejuif à Athis-Mons.

    ADP, d'après le Parisien, souhaite conserver le Concorde sur place mais considère que les  quatre autres avions (deux Mirage, une Caravelle et un Mercure) ne peuvent pas tous intégrer l'espace qui serait trop restreint pour accueillir tout le monde... « Ce terrain nous a été demandé par le conseil général pour des travaux d’ampleur et essentiels pour les habitants, il est désormais dédié à ces travaux. Nous ne sommes pas contre le déplacement de certains avions sur le terrain qui accueille le Concorde mais ils ne rentreront pas tous. Il faudra faire des choix. » 
    © Ivan Hairon - Aerobuzz
    Aussi sans autre forme de procès la mairie a fait procéder à l'évacuation... Un membre du Musée Delta déclare au quotidien : « Ce qui nous choque le plus, c’est la manière dont cela est fait, note un membre du Musée Delta. La mairie d’Athis-Mons a confié cette mission délicate à une entreprise de travaux publics qui n’a aucune connaissance en la matière. Avant de remorquer un avion, il faut mettre du poids à l’arrière afin de soulager le train avant. » Des précautions qui n’auraient pas été prises. « Le train s’est enlisé et détérioré. Par ailleurs, nous avions présenté un projet de valorisation du site en maintenant les avions sur place. Nous n’avons aucune réponse de la ville. »
    Le maire (DVG) d’Athis, François Garcia indique toujours au Parisien: « L’avenir de ces avions dépendra des propositions que l’on nous fera. En ce qui concerne les deux Mirage, les ailes sont démontées pour en faciliter le transport. Les avions seront ensuite acheminés vers un local situé sur la commune. » Oui sauf que vu la façon dont les avions en question sont massacrés, ils ne seront jamais remontés nulle part !
    « Toute la partie avec le Concorde, qui est un des plus grands témoignages du XXe siècle, est non seulement conservée mais va être entièrement sécurisée car l’avion a fait l’objet d’incivilités. Pour le reste, nous réfléchissons, mais l’argent public est compté. Nous mettons toute notre énergie sur le Concorde. » indique par ailleurs l’édile fossoyeur... Autrement dit, les autres vont aller directement à la ferraille...

    © Musée Delta via Aerobuzz
    Bref, alors qu'on nous rabâche les oreilles avec l'exception culturelle française, alors qu'on paye à prix d'or des Fouga en plastique pour faire joli devant l'entrée du Musée de l'air...
    Où sont les grandes voix de l'aviation française pour s'insurger devant une telle aberration ? Le Mercure, construit à 10 exemplaires par Dassault devait concurrencer le Boeing 737... La Caravelle malgré sa production de près de 300 exemplaires (282 pour être précis avec les protos) mérite aussi un autre sort que celui du chalumeau... quant aux deux Mirage
    Une pétition a été montée mais face à un terminal de tramway et malgré le millier de signataires quelle poids peut-elle avoir...

    A lire les excellents articles d'Aérobuzz... c'est assez représentatif ! Les photos de cet article en sont issues.


    vendredi 15 mars 2013

    Lowrance offre jusqu'à 500 euros de remise...

    Jusqu’à 500 € de remise offerte pour toute acquisition de l’une des solutions Lowrance

    Lowrance, marque leader sur le marché mondial de l’électronique marine depuis 1957, annonce la reprise de son programme de remise « Spring Upgrade Cash Back » ayant remporté un vif succès l’année dernière. Ainsi, les propriétaires de solutions de la marque Lowrance pourront bénéficier d’une remise jusqu’à 500 euros pour tout achat de l’un des périphériques du fabricant entre le 30 mars et le 1er juin 2013 ; de quoi s’adonner aux joies de la navigation grâce à un équipement de qualité sans concession à un coût attractif !
    Les produits Lowrance éligibles au programme de remise « Spring Upgrade Cash Back » sont la nouvelle gamme HDS Gen2 Touch, le très primé radar Broadband 4G, certains modèles de traceurs de cartes / sondeurs Elite-5 et le serveur audio marine, SonicHub, et bien d’autres encore.
    Pour plus d’information : www.lowrance.com.

    Nettoyage de printemps !

    Nettoyage Extérieur
    Quelques conseils d'experts pour un nettoyage de printemps réussi!
    La neige n’a épargné personne, prenez donc bien soin de nettoyer les dessous de votre voiture avec un système haute pression. Attention le sel de déneigement abime les carrosseries.
    Etape 1 : lavage
    Un flacon Shampoing carrosserie concentré dans une main et une Eponge dans l’autre vous pouvez attaquer le nettoyage. Le shampooing est spécialement formulé pour casser le film statique crée par les agressions quotidiennes (pluies acides, poussières, pollution,…) et redonner toute sa brillance à la carrosserie.
    L’hiver se termine et votre voiture à besoin que l’on s’occupe d’elle. Voici donc quelques astuces pour lui redonner fraicheur et éclat avant l’été.

    Shampoing Carrosserie
    Prix conseillé: 12.90€ TTC

    Etape 2 Lustrez pour longtemps !
    Votre voiture lavée, il faut ensuite la protéger en appliquant une couche protectrice. L’Eclat Max s’applique sur toutes les surfaces encore mouillées : carrosseries, plastiques, vitres… C’est un véritable masque de beauté dont l’action dure plus de 3 semaines !
    3 Gestes suffisent pour protéger et faire briller votre carrosserie.
    • Secouez.
    • Appliquez.
    • Lustrez.

    Eclat' Max
    Prix conseillé: 22.50€ TTC
    Etape 3 : Entrez dans le détail !

    Le nettoyage de printemps est un bon moment pour scruter les défauts et dégâts éventuels de l’hiver!
    Insistez sur les passages de roues et les bas de caisses, pensez aussi aux détails (seuils de portes, jointures carrosseries, phares,…) qui feront la différence entre un lavage de qualité et un simple rafraichissement.

    Il faut cirer ses souliers pour parfaire une tenue, pour votre voiture c’est pareil !
    Le Brillant pneu ProTech ne laisse pas un voile temporaire sur le pneu mais une vraie brillance pour longtemps. Pour cela déposez quelques gouttes de brillant pneu sur l’éponge fournie et appliquez les sur toutes la bande latérale du pneumatique. Evitez un maximum la bande de roulement.


    Brillant Pneu
    Prix conseillé: 14.95€ TTC


    Nettoyage Intérieur
    Avant de commencer le nettoyage intérieur de votre véhicule, assurez-vous d’avoir les bons outils.
    • Détachant tissus ProTech.
    • Un aspirateur.
    • Une brosse.
    • Plusieurs microfibres propres.

    Dégagez les vides poches, cendriers, avant de passer l’aspirateur dans tout le véhicule pour préparer le nettoyage. N’hésitez pas à utiliser des petits outils type brosse à dent propre pour atteindre les recoins où la buse de l’aspirateur ne passe pas.
    Intérieur tissus
    Il est nécessaire d’intervenir au plus tôt sur la surface tachée pour avoir toutes les chances de la faire disparaître.

    Dans ce cas, et quel que soit le produit, prenez soin d’essayer votre detachant tissus sur une surface non visible d’un siège (côté des sièges par exemple) pour vérifier qu’il ne laisse pas de trace sur la surface.

    • Vaporisez directement sur les surfaces sales.
    • Frottez à l’aide d’une éponge mouillée ou d’une brosse souple humide.
    • Essuyez avec un chiffon sec et propre (Duo microfibre ProTech).
    • Renouveler l’opération si nécessaire.
    • Ne pas rincer.
    Détachant tissus​Prix conseillé 13.90€ TTC
    Intérieur cuir
    • Coffret soin des cuirs.
    • Un aspirateur.
    • Une éponge.
    • Plusieurs microfibres propres.
    L’entretien d’un intérieur en cuir s’effectue en deux temps. Il faut laver puis nourrir le cuir avec des produits aux propriétés spécifiques.

    Le coffret soin des cuirs avec son éponge ont spécialement été formulés pour nettoyer et protéger tous les types de cuir. Permettant un nettoyage en profondeur des cuirs même délicats aidant à conserver leur souplesse pour longtemps.

    Etape 1: Nettoyage
    Avec son ph neutre le nettoyant cuir ProTech n'agresse pas la peau, même les plus délicats.
    • Humidifiez légèrement l’éponge fournie dans le coffret.
    • Déposez quelques gouttes de nettoyant cuir sur l’éponge.
    • Frottez jusqu’à apparition d’une légère mousse.
    • Essuyez avec un chiffon propre.
    • Procédez ainsi étape par étape sur tout votre intérieur.

    Etape 2: Nourrissage

    Le cuir est une matière animale et a besoin d’être hydratée et entretenue régulièrement.
    Le nourrissant cuir ProTech avec ses propriétés non grasses protège le cuir et le rend souple pour longtemps.
    • Etalez uniformément à l’aide d’une microfibre sur le cuir.
    • Laissez pénétrer quelques instants.
    • Essuyez avec une seconde microfibre propre.
    • Procédez ainsi étape par étape sur toute la surface.
    Coffret soin des cuirs
    Prix conseillé: 34.75€ TTC


    L'ensemble des produits de la gamme ProTech Monte-Carlo est disponible sur la boutique en ligne, les magasins Norauto et Maxauto et dans tous les centres ProTech